Elimedici | Anthroposophie et alimentation
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Anthroposophie et alimentation

Selon l’image de l’homme en anthroposophie, l’homme est davantage que de la matière. De ce fait l’alimentation n’est pas seulement considérée pour sa composition minérale, moléculaire et calorifique, mais aussi dans sa relation à l’homme tout entier.
L’homme se nourrit avec des produits du règne minéral, du règne végétal et du règne animal. La digestion des aliments du règne minéral prend le plus de force, la nourriture en provenance du règne animal est la plus facile à digérer. Si la personne consomme trop d’aliments du règne animal, la force du système digestif est sous-utilisée et donc s’affaiblit. Manger des aliments végétaux fournit un renforcement du système digestif et prend donc la première place dans un repas anthroposophique.

Les produits du règne minéral (par exemple, le sel) l’homme n’en a besoin que dans une mesure limitée et ne sont là qu’en quantités relativement faibles pour être ajoutées à la nourriture: trop de sel peut tuer un nouveau-né.
En nutrition classique, on suppose que le corps est composé de glucides, protéines, lipides, vitamines, minéraux … Du point vue anthroposophique un organisme vivant ne peut pas être seulement constitué de ces éléments
La nourriture contient, à côté de la matière, aussi des forces de vie qui viennent du cosmos, et celles-ci sont prises par l’homme via le monde végétal. Les aliments cultivés en agriculture biodynamique (BD) reçoivent une attention toute particulière pour ces forces de vie. Dans la méthode de l’agriculture BD on essaie de se connecter aussi étroitement que possible aux processus naturels présents selon les saisons dans la croissance et la maturation des cultures. On prend également en compte la position des planètes qui représentent des qualités formatrices spécifiques pour les forces de vie et donc jouent un rôle dans le développement et la fertilité du sol et des plantes.

Plus la nourriture est préparée, plus les forces de vie se perdent. Les légumes cuits et en conserve, par exemple, contiennent moins de vitalité que les légumes frais. Les légumes cultivés de manière non naturelle, qui croissent et mûrissent en serre ou en hydroculture, contiennent un spectre de forces de vie moins polyvalent que les plantes cultivées en pleine terre.

La nutrition anthroposophique voit l’ensemble du processus de nutrition (digestion et assimilation des éléments vitaux) dans sa relation avec le corps de vie, l’âme et l’esprit, les deux derniers sont particulièrement destructeurs dans la digestion et le corps de vie soigne principalement l’assimilation. Le régime sera principalement dirigé vers les forces de vie bienfaisantes en vue de les interpeler et les stimuler autant que possible. Le regard porté par le patient, sur la façon dont certains aliments travaillent sur le corps et les opportunités spécifiques dans leur préparation, peut lui permettre de trouver pour lui-même un régime adapté.
En règle générale, on peut imaginer voir l’homme comme une plante inversée, dans laquelle les racines de la plante et donc aussi les racines comestibles développent principalement leur action au niveau des processus neurosensoriels.
Les feuilles et la région de la tige sont plus actives dans la partie rythmique et soutiennent principalement le fonctionnement rythmique, par exemple : le coeur et le système circulatoire, la production de sang …
Les fleurs et les fruits améliorent le métabolisme et le système des échanges.
Ici, nous trouvons aussi à nouveau le principe triple des alchimistes : sal (sel), sulfur (soufre) et mercurius (mercure). Une répartition équilibrée de ces parties de la plante dans le régime alimentaire fournit un travail d’harmonisation.

Quelques recommandations de la nutrition anthroposophique:


l’utilisation de produits entiers, non raffinés et biodynamiques (pour le maintien et le renforcement des forces de vie et l’harmonie avec la nature).


l’utilisation minimale de méthodes de conservation des aliments car les méthodes de conservation provoquent toujours une réduction des forces vitales: donc principalement une nourriture fraîche


L’utilisation d’aliments de saison et de proximité.


en ce qui concerne la préparation le micro-ondes est déconseillé, car le rayonnement électromagnétique détruit une partie importante des forces de vie.


Une place importante est donnée aux céréales, qui par leurs qualités de lumière offrent à l’organisme humain les forces de vie tissées de lumière qui lui sont nécessaires.


L’alimentation est également adaptée à l’âge du patient et à l’état de son système digestif.


L’attitude (intérieure et extérieure) pendant le repas et l’environnement social retiennent aussi l’attention.